Alors que la date butoir du 19 juin approchait, le président américain Donald Trump a une nouvelle fois repoussé l’échéance concernant l’interdiction de TikTok aux États-Unis. Cette troisième extension accorde à l’application un répit de 90 jours supplémentaires, prolongeant l’incertitude autour de son avenir.

Un feuilleton politique et technologique

Depuis le début de l’année, TikTok est dans le viseur de l’administration américaine, qui exige que sa maison mère chinoise, ByteDance, cède ses activités américaines à une entité locale. En cause : des préoccupations liées à la sécurité nationale et à la protection des données des utilisateurs américains.

Un délai stratégique

Ce nouveau report vise à laisser le temps aux négociations de se poursuivre. L’objectif affiché est de parvenir à un accord permettant à TikTok de continuer à opérer aux États-Unis, tout en garantissant que les données des utilisateurs ne soient pas accessibles à des entités étrangères.

Une décision aux multiples lectures

Pour certains observateurs, cette extension reflète la complexité géopolitique du dossier, notamment les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Pour d’autres, elle illustre la popularité croissante de TikTok, y compris auprès de l’électorat jeune, un facteur non négligeable à l’approche des élections.

Conclusion

Ce nouveau sursis ne règle rien, mais il repousse une fois de plus l’échéance. TikTok reste en sursis, suspendu entre diplomatie, stratégie économique et enjeux électoraux. Reste à savoir si cette extension sera la dernière… ou simplement un nouvel épisode d’un feuilleton sans fin.